Reboisement durable et en harmonie avec la nature avec le treuil chenillé Moritz

Création d’une surface de projet pour le congrès KWF 2024

Les surfaces à reboiser ont beaucoup augmenté ces dernières années en raison de la sécheresse, des scolytes, des tempêtes et des feux de forêt. Pfanzelt montre comment il est possible de reboiser en harmonie avec la nature sans utiliser de gros engins dans le cadre d’un projet de grande envergure qui s’étale sur plusieurs années.

Lorsque l’expédition arrive sur le terrain du congrès

Le terrain se trouve sur le site des journées de l’institut allemand des travaux forestiers (KWF) de 2024, de sorte que tous les visiteurs du salon peuvent se faire une idée du reboisement deux ans et demi après le début du projet. Pfanzelt et d’autres partenaires, comme l’institut allemand des travaux forestiers (KWF) et les forêts fédérales, réalisent ce projet.

Résumé | Deux ans après le lancement

Un peu plus de six mois avant que les visiteurs du congrès KWF puissent visiter la surface du projet, Werner Rocke, le garde forestier régional qui s’occupe de nous, tire un bilan intermédiaire très positif, aussi bien concernant les procédés mis en œuvre adaptés à la structure de la surface qu’au sujet de l’état actuel des semences ou de la plantation.

Surface du projet

La surface s’étend sur environ 1,5 ha. Le peuplement de la surface a été en grande partie victime d’une tempête et des scolytes. Quelques rares zones de l’ancien peuplement et de petites zones de régénération naturelle sont conservées. Dans la mesure du possible, les matériaux encore présents sur la surface (cimes, branches) ainsi que les souches ne seront pas traités. Pour que le reboisement puisse être effectué en harmonie avec la nature et adapté au terrain, nous utilisons une combinaison de bandes de plantation ou de semis et de carrés de plantation de huit mètres sur huit. Une grande importance est accordée au fait que l’entretien devra être effectué le plus possible par des machines au cours des prochaines années.

Afin de pouvoir documenter toutes les tâches effectuées par le Moritz, les machines ont été équipées d’enregistreurs de données d’exatrek.de qui enregistrent la durée de travail, la consommation de diesel, le rendement surfacique, etc., pour le projet.

2. La construction de la clôture

Dès décembre 2021, un tracé de 500 m de long et 2 m de large a été aménagé pour la clôture autour de la surface. La clôture a ensuite été achevée en février. Le porte-outils télécommandé Moritz a apporté une aide précieuse.

4. Entretien

Pour faciliter l’entretien à l’aide de machines, les bandes de plantation ou de semis ont été espacées de deux mètres. Avec sa largeur de travail de 1,2 m, le broyeur forestier MAX peut donc éliminer facilement la végétation indésirable entre les rangées. Il n’est pas nécessaire de dégager chaque plante de la rangée pendant cette opération.

Un an et demi après le début du projet

La surface du projet a de nouveau été contrôlée au printemps 2023. Ce sont surtout les dommages dus à la sécheresse de l’année dernière qui ont été évalués. Si l’on regarde le rapport sur l’état des forêts du Land de Hesse en 2022, on peut y lire ce qui suit :

  • 8 mois sur 12 ont parfois été nettement trop secs et tous les mois ont été trop chauds, à l’exception de septembre.
  • La sécheresse prononcée des sols dure depuis maintenant cinq ans dans certaines parties du Land de Hesse.

Les pertes de plantation dues à la sécheresse sont également visibles sur la surface du projet. Les pertes pour les pins douglas ont été très faibles. Cela est sans doute dû au fait que les parcelles sur lesquelles les pins douglas avaient été plantés se trouvent en général partiellement à l’ombre pendant la journée. Les pertes ont été plus importantes pour les chênes rouvres. Près de 600 plants desséchés ont été recensés. Les résultats des graines de pins douglas sont toutefois satisfaisants.

Entretien lors de la deuxième année

Début juillet 2023, nous avons effectué le premier entretien des cultures de l’année. En raison des mois de précipitations, la végétation adventice était très riche. Le Moritz et le broyeur forestier MAX ont été fortement sollicités. Les piquets de marquage d’un mètre de haut étaient parfois difficiles à repérer. Pour 2023, après concertation avec le garde forestier régional Werner Rocke, nous avons renoncé à un entretien supplémentaire avec la débroussailleuse. Il s’agit d’une conséquence directe des résultats obtenus l’année dernière. D’une part, un remplissage a pu se produire suite à des erreurs humaines. D’autre part, il était prévu d’utiliser la végétation adventice de petite taille, laquelle devait bien évidemment ne pas être trop importante de manière à isoler et préserver l’ombre pour les rangées de plantes. L’entretien de la surface a nécessité environ six heures de travail.

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