Ce mastodonte est un « chenillard », pourvu de chenilles motrices. Le plus souvent, les parcelles forestières sont entretenues à l'aide d'un tracteuer ; ici, l'outil dont Henri Thenard fait la démonstration est bien diffèrent. L'engin qu'il présente, fabriqué outre-Rhin, est télécommandé comme une petite voiture pour enfants.
« Moins de mal de dos, plus manœ uvrable », l'homme qui développe son activité d'entretien des parcelles forestières ne comte plus les aguments de son nouveau jouet. « Cela fait trois ans que je ragarde différents produits. J'ai acheté celui-là pour travailler en futaie régulière », explique-t-il.
L'idèe ? faire place nette pour les essences nobles. Les roncex et le bois blancs sont donc défrichés en quelques minutes. La machine avale les branchages broie et pulvérise. La vision est presque effrayante. Pour éviter les accidents, prière de ne pas s'approcher trop prêt, comme le signale Stéphane Pruniaux, le commercial aux commandes.
« C'est impressionnant », juge Christian Vandol, propriétaire des lieux. « C'est un gain de temps incroyable. » Le précédent « nettoyage » avait eu lieu il y a cinq ans. Prochainement, il faudra venir à bout des gourmands, ces branches qui poussent le long de la partie basse. Lex tronçonneuses devront prendre le relais. « C'est important pour la qualité du bois. Il faut des grumes régulières », note l'exploitant.
Au sol, plus d'ornières. Auparavnat, les roues laissaient des stigmates importants. Les chenilles sont écartables, ce qui facilite le travail lorsque le terrain est pentu. Autant de bons points cochés... L'efficacité n'est pas à démontrer sur le plan technique. En revanche, la petite faune type escargot des bourgogne ou vrvets ne résiste pas à l'opération. Mais il est vrai que le résultat aurait été sensiblement le même avec un tracteur.